Toute une histoire

La bibliothèque de la faculté des Lettres de Nanterre a été créée en octobre 1964 et installée provisoirement dans le bâtiment A de la faculté sous la direction de Melle PAUL, conservateur des bibliothèques et de son adjoint Joseph HUE. Pour des effectifs de 1 500 étudiants, le service comprenait 250 places de lecture et 4 à 5 000 ouvrages.

Les fonds rassemblés en 1966 comptaient 20 000 volumes auxquels avaient été ajoutés 15 000 volumes destinés au prêt et une salle de consultation de 300 places. En effet, la progression rapide du nombre d’étudiants (1 500 en 1964 - 15 000 en 1970) allait requérir un développement important de l’offre documentaire tant en termes d’exemplaires disponibles qu’en ce qui concerne la diversification des collections.
Sur un projet initial de l’architecte Édouard ALBERT repris par François MAROTI à la disparition de ce dernier,  les travaux de construction d’une bibliothèque universitaire d’une superficie de 15 000 m² ont commencé au cours de l’année 1967. Les bâtiments ont été livrés successivement (Sud, Ouest et Nord) et comprennent six vastes salles de lecture de 60 à 80 mètres de long sur 20 mètres de large.

A la fin de l’été 1969, la bibliothèque hébergée dans la faculté est installée dans l’aile Ouest du bâtiment de la future B.U. à peine terminée. Le développement successif des services et des collections est organisé de 1969 à 1971, dans les bâtiments Ouest et Nord de la B.U. : 80 000 à 90 000 ouvrages et revues sont proposés en libre accès aux lecteurs grâce au recrutement progressif des personnels, au nombre de 80 personnes environ en 1970.
Avec beaucoup de retard sur le programme initial, la bibliothèque est inaugurée le 28 octobre 1971 et était à l’époque la plus grande bibliothèque universitaire de France avec ses 25 000 m² de planchers, 2 400 places assises et son potentiel d’hébergement de 1 800 000 volumes (B.U. et BDIC). La bibliothèque universitaire est organisée autour de larges salles thématiques, Droit et Science politique, Sciences sociales, Sciences humaines, Sciences économiques et Gestion, Langues et littératures sur une surface de 9 000 m² de surfaces alloués à l’accueil du public. 

Des fonds documentaires en Sciences humaines et économiques nécessaires à l’introduction de ces disciplines d’enseignement à Nanterre viennent progressivement enrichir les collections initiales de Droit et de Lettres. En 1985, la B.U. proposait 250 000 ouvrages et 3 000 périodiques pour les 23 000 étudiants du campus. Le libre accès à 75 % des collections constituait à l’époque une grande nouveauté et répondait aux directives ministérielles en la matière. Sous l’impulsion de son premier directeur Joseph HUE puis de ses successeurs, la bibliothèque universitaire fait évoluer ses services et ses locaux : informatisation des traitements documentaires dès 1980, mise à disposition d’un catalogue en ligne inauguré en 1989 ou encore création en 1993 de salles informatiques dédiées aux nouveaux supports informatiques et d’un espace de consultation réservé aux personnes en situation de handicap.

En juillet 1991 fut créé, par décision du Conseil d’administration de l’université, le Service commun des bibliothèques et de la documentation (SCBD). Cette organisation des bibliothèques de l’université fait suite à la publication des décrets de 1985 et 1991 organisant la documentation universitaire dans un souci de mutualisation des moyens au service des étudiants et des enseignants chercheurs.

A cette époque, le SCBD regroupait les 15 bibliothèques de l’université dont la B.U. qui était évidemment la plus importante d’entre elles. Les bibliothèques d’UFR ou de services appartenant à ce service commun étaient liées soit par un statut d’association  soit intégrées au SCD.

            

En 2014, le SCD comprend toujours 15 bibliothèques, la bibliothèque universitaire, 4 bibliothèques intégrées et 10 bibliothèques associées, ce qui fait du SCD de l’université de Nanterre est un des plus importants de France.

                  

 

 

 

 

 

 

Quelques chiffres :

118 emplois
2400 places assises
550 000 monographies
1750 périodiques imprimés vivants
1483 périodiques imprimés morts
85 000 titres de périodiques en ligne
70 bases de données
10 100 films
8121 thèses soutenues à l’université soit 15 310 volumes